N° 17, printemps 2015 – Ecrivain invité
Jacques Lèbre
© Carole Florentin
Né à Saint-Flour, dans le Cantal, en 1953, Jacques Lèbre vit aujourd’hui à Paris. Sa profession de postier ne pouvait mieux convenir à sa vocation, puisque facteur traduit très précisément le grec « poète ». Il a longtemps publié en revue, et voit coup sur coup deux éditeurs publier ses textes dans les recueils Lumineux comme des pans d’iceberg avec des parts de nous-mêmes, (Verdier, 1994) et Face au cerisier, (Atelier de la Feugraie, 1994). Huit autres suivront jusqu’à L’immensité du ciel, L’Escampette, 2015 (à paraître).
L’écriture de J. Lèbre se présente sans apprêts, que sa versification soit ample ou très brève. Recueillie au fil du quotidien, elle a cette qualité précieuse d’être accessible à chacun.
Jacques Lèbre se dit inspiré en particulier par Nuno Jùdice, Roberto Mussapi, Jean-Yves Masson, Philippe Jaccottet et Robert Marteau.
Son recueil La Mort lumineuse a reçu le Prix Hélikon 2005 ; en 2006, il reçoit le Prix des découvreurs.
Il est membre du comité de rédaction de la revue Rehauts, chroniqueur à la revue Europe.
Et pour terminer, comment ne pas vous inviter à lire les notations inédites très simples, très humbles, que nous publions sur 15 pages, une « poésie du réel, du banal transformé et du regard transmué, [qui] invite, comme l’écrit si justement F. Bordes, à une réconciliation. »
Bibliographie
L’immensité du ciel, L’Escampette, 2015 (à paraître)
Onze propositions pour un vertige, Editions du Phare du Cousseix, 2013
L’autre musique, Atelier la Feugraie, 2009
Sous le frisson de l’air, L’Escampette, 2009
La Mort lumineuse, L’Escampette, 2004
Donner asile, l’Atelier de la Feugraie, 2003
Dans la conversation, La Dogana, 1999
Sur la portée du jour, l’Atelier de la Feugraie, 1997
Lumineux comme des pans d’iceberg avec des parts de nous-mêmes, collection Deyrolle, éditions Verdier, 1994
Face au cerisier, Atelier de la Feugraie, 1994